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La colombe d'argent

Résumé
Voici la province russe, un village et sa galerie de grotesques : hobereaux, marchands, artisans, fonctionnaires, filous, popes et paysans. Intellectuel occidentalisé, déçu par toutes les idéologies mais ayant toujours au cœur la nostalgie d’un idéal inconnu, le héros du roman se laisse séduire par une paysanne inculte, symbole de la Russie profonde, et tombe sous la coupe d’un homme sombre et rusé, fondateur d’une secte maléfique. C’est une Russie mi-païenne, mi-chrétienne, mais aussi en proie à l’essor du capitalisme et à l’effervescence révolutionnaire, qui est présentée ici. Les scènes d’envoûtement ou de transes érotico-mystiques sont parmi les pages les plus extraordinaires du roman. Essenine écrira : « J’ai relu La Colombe d’argent. Dieu ! Comme cette chose est admirable ! Qui oserait dire que les Remizov, les Zamiatine et les Alexis Tolstoï ont créé quoi que ce soit de comparable ? Ils devraient embrasser les semelles de Biely, tous sont ses apprentis. Quelle langue ! Quelles digressions lyriques ! Après ça on peut vraiment mourir ! C’est notre unique joie depuis Gogol ! »
Durée: 18h. 6min.
Édition: Lausanne, Noir sur blanc, 2019
Numéro du livre: 65607
ISBN: 9782882505545

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Résumé:Ma charmante, mon inoubliable ! Tant que les creux de mes bras se souviendront de toi, tant que tu seras encore sur mon épaule et sur mes lèvres, je serai avec toi. Je mettrai toutes mes larmes dans quelque chose qui soit digne de toi, et qui reste. J'inscrirai ton souvenir dans des images tendres, tendres, tristes à vous fendre le cœur. Je resterai ici jusqu'à ce que ce soit fait. Et ensuite je partirai moi aussi.
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Résumé:"Le Double c'est moi." Goliadkine n'en doute pas, Dostoïevski non plus. A cette étrange histoire d'un homme qui rencontre son ombre jumelle, l'auteur répond par un poème pétersbourgeois. Nulle folie ne semble, en apparence, traverser l'esprit de Dostoïevski. Ce n'est pas un jeu de miroirs, bien au contraire : "Je n'ai jamais rien lancé dans la littérature de plus sérieux que cette idée..." Pour preuve la fiction ne joue qu'avec son double, la réalité. Bien sûr, Goliadkine et Dostoïevski ne font qu'un. Pour toujours. Le Double devient alors la clef, le passage obligatoire à l'oeuvre de Dostoïevski. Livre de la déraison ouvrant pourtant toutes les portes de l'univers dostoïevskien. Le Double ou la séduction du malheur. Mais rien n'y fait, Goliadkine espère toujours, convaincu d'un futur plus lumineux. Qu'importe l'espace quotidien auquel il se heurte sans cesse, son double est là pour le sauver, quitte à le persécuter. Illumination, rédemption, monde hallucinant où nul ne s'étonne qu'un homme puisse vivre en compagnie de lui-même. Avec Le Double, Dostoïevski, alors âgé de 25 ans, pressent et nous montre qu'il sait déjà ce qui l'attend. Peu d'ouvrages mettent en scène avec la même violence la parfaite identification d'un auteur et de son personnage. Dostoïevski délivre ici un message habité, hanté par l'écho de la voix de Goliadkine. L'un ne peut vivre sans l'autre. Avec ce livre, Dostoïevski apprend à vivre, et surtout à accepter ses propres démons. Un double s'imagine souvent plus qu'il ne se voit. Il reste au-delà des murs, masqué par un solide principe de réalité. Le trait de Jean-Claude Götting met au défi cette ombre maléfique en donnant un corps, un visage à ce double. Le Double, par l'entremise du dessin, a trouvé un autre double. Le jeu n'en devient que plus excitant.